Fevereiros (févriers), Marcio Debelian

Documentaire, 74 min

Le portrait attachant de la plus populaire chanteuse du Brésil, Maria Bethânia, aux sources mêmes de son inspiration, Santo Amaro, sa ville natale, en compagnie de son frère Caetano Veloso, pour découvrir l'histoire de leur famille aux ancêtres esclaves et l'univers religieux singulier d'une vedette consacrée par l’école de samba Mangueira qui a remporté le Carnaval de Rio en 2016 avec un défilé en son honneur.

La capoeira a fait sa première apparition au Sénégal en 1966 lors du Premier Festival Mondial des Arts Nègres. En 1988, elle s’y implante durablement avec la création du Grupo Africa do Capoeira. Depuis, le club anime une communauté vivante et ouverte qui n’a de cesse de promouvoir cette discipline qui entremêle des festivités musicales avec des prouesses sportives et acrobatiques.

La Cité de Dieu, Fernando Meireilles

Fiction, 130 min

Le film raconte l’histoire de la Cité de Dieu, un quartier violent de Rio de Janeiro, sur une période allant de la fin des années 1960 au milieu des années 1970. Le personnage principal (et narrateur) est issu de ce quartier et veut devenir photographe. À la fois acteur et spectateur des événements, il témoigne ainsi de l’évolution de ce quartier, notamment en ce qui concerne les gangs, l’armement, la drogue et ses amis d’enfance qui ne suivent pas la même voie que lui.

Un festival est une affaire de rencontres : le spectateur y rencontre une oeuvre, l’auteur y découvre un public, les gens y font connaissance. Et parfois, la rencontre se fait entre artistes et donne lieu à un pur moment de créativité et d’improvisation.

Pour ses deux soirées aux accents afrobresiliens, le Festival a voulu tout mettre en oeuvre pour qu’un tel instant se produise. En invitant le musicien sénégalais Jean Pierre Senghor à accueillir Franklin Gaskin (dit Franky the Genius) et en réunissant autour d’eux une palette d’artistes en mesure de faire choeur avec leurs univers musicaux, imprégnés par les rythmiques brésiliennes.

Antoine Diandy alias Pa’peace Diandy est un jeune auteur-compositeur et interprète sénégalais. Natif de l’île de Gorée, il grandit, baignant dans un univers culturel très dense influencé notamment par l’ASSIKO, la musique traditionnelle de Gorée.

Autour de l’exposition, qui ouvrira le 26 octobre lors du second weekend de notre festival, une soirée- vernissage tachera de reunir nos spectateurs autour de ses oeuvres ainsi que de nos traditionnelles séances de cinéma en plein air.

C’est le film documentaire “Regards Noirs” de Jacques Goldstein qui sera projeté. Cette série de portraits de 8 photographes africains, filmée lors des premières Rencontres de la photographie africaine au Mali en 1994, est un raccord de choix avec la nuit du court-métrage qui viendra clore notre édition le lendemain.